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Gustave Eiffel, une figure symbolique

© Archives Philippe Coupérie-Eiffel, collection particulière

Le nom de l’université

Une fois le regroupement de l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM), de l’institut de recherche IFSTTAR, l’école d’architecture (Éav&t) et des trois écoles d’ingénieurs (EIVP, ENSG et ESIEE Paris) acté, il a fallu baptiser ce nouvel ensemble.

Après une consultation auprès de la communauté universitaire, trois noms se sont détachés : Sophie Germain (mathématicienne, physicienne et philosophe du XVIIIe siècle), Fulgence Bienvenüe (ingénieur et « père du métro » parisien) et Gustave Eiffel. C’est ce dernier qui a le plus souvent été cité.

L’œuvre de Gustave Eiffel est une œuvre de paix par ses monuments. Elle demeure étonnante, inventive, audacieuse, moderne et pérenne. Par ses ponts et ses passerelles, le constructeur a voulu relier les hommes. C’est ce symbole qui représente aujourd’hui au mieux la transmission des savoirs et des connaissances et les valeurs de notre communauté universitaire.

Gustave Eiffel

Qui était cet homme dont le nom marque l’un des emblèmes majeurs de la France ? Un ingénieur, un inventeur, un architecte, un industriel ? Certainement tout à la fois. Si la tour et l’ossature de fer de la Statue de la Liberté, à New York, restent ses œuvres les plus célèbres, l’héritage de Gustave Eiffel s’avère bien plus grand.

Né en 1832 à Dijon, d’un père officier de l’armée et d’une mère négociante dans la houille très pris par leur carrière, le jeune Gustave est confié à sa grand-mère maternelle. Après son baccalauréat, il monte à Paris pour préparer l'École Polytechnique mais échoue. Il choisit alors d'entrer à l'École centrale des arts et manufactures de Paris dont il sort diplômé en 1855.

« J’ai la conviction profonde que tout homme qui ne porte pas dans son cœur l’amour du bien et du beau dans toutes leurs manifestations, qui n’est pas sensible à l’idéal, soit en philosophie, soit en littérature, soit en art, laissera toujours paraître en soi quelque chose d’inachevé et d’incomplet, quelle que puisse être, d’autre part, sa supériorité dans la voie qu’il aura choisie (…). Avant d’agir, il faut avoir appris à penser ! »
Gustave Eiffel

Sur les conseils de sa mère, le jeune ingénieur dirige ses activités dans le secteur de la métallurgie. Sa carrière prend son essor avec le développement des chemins de fer. C’est Charles Nepveu, un entrepreneur parisien spécialisé dans la construction métallique avec qui il travaille sur les constructions ferroviaires qui le mettra sur la voie. À 26 ans, le Centralien dirige son premier grand chantier : la passerelle ferroviaire de Bordeaux, longue de 510 mètres. Il utilise des techniques nouvelles pour l’époque comme par exemple celle de la fondation à air comprimé. En 1864, Gustave Eiffel s’installe à son compte.

© Archives Philippe Coupérie-Eiffel, collection particulière

Des ponts en kit

Constructeur innovant et avant-gardiste, il conçoit de nombreuses charpentes, installations industrielles, ponts et autres ouvrages en France mais aussi à l’étranger : viaduc sur le Douro au Portugal, de Garabit dans le Cantal, à Tlemcem en Algérie ou encore la Poste centrale de Saigon (Ho-Chi-Minh ville aujourd’hui) au Viêt-Nam ! Avec ses ponts « portatifs », vendus en « kit », Gustave Eiffel marque son style dans le monde entier. Mais c’est à Paris qu’il connaît son plus grand triomphe en 1889 avec sa fameuse Tour construite pour l’Exposition Universelle.

Pendant qu’il construit la Tour, il met en chantier en 1887 les premières écluses du Canal de Panama, à la demande de Ferdinand de Lesseps.  En 1889 L’affaire de Panama interrompt les travaux titanesques entrepris par les français et Eiffel décide de se retirer en 1893 de sa société originelle qui change de nom. Il réserve alors le nom Eiffel pour ses autres activités.

Le saviez-vous ?

Il existe 124 ponts signés Gustave Eiffel en Chine sur l’ancienne ligne Impériale.

Dès 1894, l’ingénieur poursuit ses travaux dans le Canal de Panama jusqu’en 1904 en concevant le système d’écluses. Comme le reconnaît aujourd’hui l’Ambassadeur de Panama, c’est en partie grâce à lui que le chantier a pu être achevé.   

À partir de 1900, l’ingénieur consacre les vingt-trois dernières années de sa vie à une carrière plus scientifique. Il défend la pérennité de sa Tour, qui ne devait rester que vingt ans, en lui trouvant de nombreuses utilités : expériences sur la résistance de l'air, installation d’un laboratoire de météorologie puis d’un émetteur TSF, qui suscite particulièrement l’intérêt de l’Armée. Il mène aussi des travaux sur l’aérodynamisme et construit au pied de la tour, une première soufflerie en 1909, puis une seconde trois ans plus tard.

Le Laboratoire Aérodynamique Eiffel, situé rue Boileau, est toujours en activité.

Gustave Eiffel s’est éteint le 27 décembre 1923 à l’âge de 91 ans après avoir écrit sa biographie industrielle et scientifique, sorte de testament moral sur sa longue vie et qu’il lègue à ses enfants.

« Quelle que soit votre vie future, faites qu’elle soit utile. Pour cela, attachez-vous à réaliser un progrès si modeste qu’il puisse vous paraître dans l’œuvre que vous aurez choisie. Soyez certain que vous aiderez ainsi au bien-être général. »
Gustave Eiffel

Nous remercions Philippe Coupérie-Eiffel et l’Association des Amis de Gustave Eiffel pour leur aide précieuse.

Le choix du logo

 

Interview de Gérard CARON, designer et directeur de création de l'agence Campus Com, sur le choix et la création du logo de l'Université.

 

Nous remercions Philippe Coupérie-Eiffel et l’Association des Amis de Gustave Eiffel pour leur aide précieuse et leurs archives.
 

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